La culture hip-hop

La culture hip-hop

D’emblée, le terme Hip-hop fait, tout de suite, penser au rap et à toutes ses grandes stars américaines ; pourtant, on aurait tort de la réduire à cela !  Le hip-hop est aussi un mouvement identitaire et planétaire qui a su mettre d’accord des gens de diverses cultures et d’origine les plus diverses. Né aux États-Unis, il y a plusieurs décennies, au vu de son succès, le Hip Hop n’est pas prête de s’éteindre. Sa culture couvre plusieurs aspects méconnus du grand public que nous vous faisons découvrir ici.

Le rap ou le langage poétique de la rue

Il est aussi connu sous d’autres appellations, mais le plus usité reste le rap. Il s’agit d’un flot de paroles débitées avec style et rythme. Le registre peut être soutenu ou familier. Il suffit parfois de tendre l’oreille pour se rendre compte qu’il s’agit souvent de jeux de mots, dans lesquels, l’argot se faufile très vite.

Pour la beauté de son art, le rappeur peut décider de captiver l’attention en se faisant accompagner par un DJ, un beatboxer ou tout simplement de ne se servir que de sa voix. La pratique la plus répandue reste l’utilisation des beats.

Le DJ’ing ou le mixage des morceaux

Ce qui fait un DJ, ce sont ces deux tourne-disques et sa capacité à mixer deux morceaux simultanément. Dans sa panoplie technique, il utilise aussi un nombre important d’équipements à savoir : une table de mixage, des amplificateurs, un haut-parleur, surtout un microphone, et des machines à effet.

Grâce à son savoir-faire, le DJ peut créer un nouveau son, en mélangeant deux disques ou des samples de provenances variées. De nouvelles techniques de mixage ont également vu le jour et d’autres leur emboiteront certainement le pas.

Le break dance : la gymnastique cadencée

Il fait appel à tout un lot de techniques. Les adeptes de cette danse se défient très souvent et sont tout le temps dans la logique de dépasser leur adversaire. Il emprunte pas mal d’éléments d’origines variées : arts martiaux, pas de danse célèbre de Michael Jackson, mouvements robotiques et saccadés; etc… Il s’exécute généralement sur les rythmes de la musique hip-hop.

Le Graffiti : la peinture sur toile de mur

Son appartenance à la grande famille de la culture hip-hop est souvent remise en cause. Ce qui ne l’empêche pas néanmoins d’étendre ses tentacules dans le monde entier. Il était utilisé au début des années 60, par des partisans politiques comme moyen d’expression.

Le tag incarne le mieux le graffiti de nos jours. Il s’agit en fait de mettre en valeur son nom en l’écrivant avec un style propre ou de personnaliser une marque ou un logo en le rendant unique. Il est cependant proscrit de taguer des biens d’autrui sans consentement ou tout bien public. Le tag fait partie de cette culture un peu d’expression codifiée facile qui a défiguré souvent certaines zones urbaines par son absence totale d’esthétique. Il ne faut pas le confondre a l’art du graffiti qu’on regroupe quelquefois sous l’appellation de street art qui lui fait appel à un vrai sens créatif et de vrais aptitudes artistiques.

Comme on le voit, un petit tour dans l’univers de la culture hip-hop permet de se rendre compte de sa variété, de ses extensions et de sa richesse. En se confrontant à chaque culture, il s’est coulé dans la langue de chacune d’elle et sa large adoption prouve à quel point, elle a conquis des cœurs et la place importante qu’est la sienne. En regardant vers le futur, ses plus belles histoires restent encore à écrire.

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